Je
remercie David BARDOT et Hugues NAIGEON pour leur aide précieuse dans
l’accouchement de mes idées si souvent « folle » .
Vous
avez mis au monde mes personnages . Merci pour vos
lumières et conseils .Merci à toi Jérôme d’avoir su rencontrer Sandra et d’avoir
pu l’aimer.
C’est l’amour .
« La musique transporte au-delà du temps des
mortels leurs ressentis et passions entre les notes. »
Ecoutez /
La chanson de
présentation de Sandra
La chanson de
présentation de Cafard
La prière de Cafard
La prière de Sandra
Florence
Situation : L’action se déroulera dans une mégapole éloignée dans le temps (on prendra soin de ne pas précisé si l’on est dans le futur proche ou bien à la fin d’une civilisation proche de la notre mais avant la notre, par exemple un futur médiéval ou bien une civilisation 90000 ans avant la notre , ou encore une réalité parallèle ...) et de façon générale dans l’obscurité , le jour indirect réfléchi par des panneaux dans les endroits privilégiés de la ville ne sont que peu visités par nos héros.
Le jour ressemble à une matinée très pâle et opaque , entre le néon et les dernières braises du feu ( blanc glace éblouissant rendu flou par un orangé sali) . Elle se terminera à Florence à la fin du XVIème siècle .
Sandra , l’héroïne , à un visage hâve , blanc-gris , comme les cendres des ruines de la ville de ses aïeux , les yeux bleus comme la pointe d’une flamme de butane, le bleu d’une étoile qui meurt , le bleu du fond des océans vers la surface ,des cheveux longs, légers clair , ni blonds , ni blancs , entre blond et blanc , plus couleur de l’or ‘blond’ qui brille au début de l’histoire pour finir en or blanc aussi étincelant à sa mort. Sandra laisse un voile éblouissant sur la cornée de ceux qui la regardent. Sandra doit être différente puisqu’elle n’est pas comme les autres !
Elle garde un regard réservé , tendre et amère , curieuse et furieuse , étrange et splendide. C’est un ange qui s’ignore et qui ne sait vivre entre la pureté du message qu’elle porte en elle , la façon de le communiquer , et la volonté de choisir de quelles façons elle doit répondre à son existence. Elle est paumée .
Cafard , l’anti-héros des bas-fonds , est un jeune homme aux cheveux fins et sombres qui cachent un visages de jeune premier marqué par la connaissance du monde qui l’entoure , chevalier déchu , sans cheval ni épée , combattant cérébral , nourri d’orgueil . Il ressemble à un chevalier du Zodiaque ( physiquement et aussi prétentieux... ! ) .
Il est beau . Il semble sage mais il est en quête . Il se cherche une raison de soi.
Il est la représentation de l’abandon de sa propre volonté et de la vie par procuration. Il a grandit dans les bas-fonds en se remplissant des histoires du passé et des valeurs des hommes libres en les écoutant au-travers des pierres de la vieille cité ensevelies par la nouvelle. C’est le chevalier qui se bat contre le dragon que représente la mégapole . Il a un code.
C’est sa connaissance des événements du passé et sa réflexion sur ceux-ci qui le rendent différent. Sa connaissance le rend différent. Cela le rend supérieur dans la dimension chevaleresque de sa place de leader des autres ‘cafards’ des bas-fonds.
‘Cafard’ serait un nom plus proche de l’aspect de l’insecte , petit , misérable mais coriace et nuisible , que de l’état mental du personnage. Le cafard de la vie mortellement morne reste de toutes façons figé dans le regards de tous , des bas-fonds aux jardins des sommets des gratte-ciels . Le vrai cafard , morose , c’est la ville .
C’est ‘ un ange sans rayon , égaré dans sa route ‘ (H . de BALZAC , « la peau de chagrin ») .